nebuleuse

Des règles, une vie.

Mercredi 16 juin 2010 à 10:38



J'adore m'enfoncer dans mes draps après une étrange et douce nuit comme celle là...
Je voudrais crier encore!
Parfois une seule personne suffit pour être bien.
Alors que vous vous sentez seule lorsque vous êtes entourée de nombreuse personnes.
Merci...

Nébuleuse

 

Lundi 14 juin 2010 à 22:08


"Après avoir fait l'amour, j'ai su que c'était fini. Est ce que j'avais vraiment aimé Big? Ou est ce que j'avais aimé cette douleur? Cette douleur exquise provoqué par le fait de désirer si fort quelqu'un d'inaccessible? Je voulais aller près de lui, mais j'avais l'impression d'être attachée sur ma chaise. Quelque chose en moi m'interdisait de bouger, je n'avais plus rien à donner. J'avais atteins mes limites.
Et, comme ça, je me suis détachée de Mister Big, j'étais libre, mais cette liberté n'avait rien d'exquis."
 
Sex in the city.

Juste parce que j'adore ce qu'elle dit. Juste parce que j'ai l'impression que c'est terriblement vrai.

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Dimanche 13 juin 2010 à 20:56



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Règle n°8
Essayer de ne pas se prendre la tête.
Oui c'est votre ex jules, votre ex julie.
Mais justement, EX.
Alors c'est normal, qu'il n'y ai plus de nouvelles.
Plus trop d'appel.
Surtout quand c'est l'autre qui vous a largué.
Alors vous pensez bien faire,
Dans les premiers mois,
Proposer un café,
Appeler pour prendre des nouvelles,
Ou demander un entrevue amicale.
Mais au bout d'un moment, vous comprenez.
Lui, ou elle, ne vous appelle pas,
Si vous ne le contactez pas,
Pas de nouvelles.
Renoncez, c'est le mieux à faire...

Donc Règle n°8,
Ne pas chercher midi à quatorze heures,
Surtout s'il / elle ne fait pas d'effort.
S'il en a rien a foutre, c'est son problème.
(S'il ne se rend pas compte a quel point
Vous êtes indispensable, c'est pas grave,
Après tout, c'est lui qui y perd dans le jeu ;) )
 
Nebuleuse

 

Vendredi 11 juin 2010 à 21:07



L'absence ne fait mal que de ceux que l'on aime.
Pierre Corneille

L'attente est parfois trop longue.
Et le temps devient éternité,
Dans cette impatience.
Je reste assise.
Dans l'ombre.
Attendant ton retour.
Que j'espère depuis longtemps.
Le sablier du temps est contre nous...

Te réveilleras tu?


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Nébuleuse

 

Jeudi 10 juin 2010 à 20:46



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Je suis consternée. Par cette indifférence. Par cet oubli. Par mes envies. J'ai envie de crier. J'ai envie de danser. J'ai envie de faire l'amour. J'ai envie de manger. J'ai envie de partir en vacances. Mais il ne faut pas oublier de suivre les règles. Celles que je m'acharne à rédiger ici. Mais putain qu'est ce que c'est dur. Et là, on se rend compte qu'on vient d'offrir la liberté à une personne qu'on ne savait pas en captivité. Il aurait suffit d'une phrase. Il aurait suffit d'un "j'ai besoin de toi". Ou d'un "ne t'en va pas" sincère. Plein de conviction. Il aurait suffit d'une raison de rester. Plutôt qu'aucune raison de partir. Parce que j'en avais des raisons pour partir. Mais une seule pour raison de rester, et j'oubliais cette semaine, cette dure semaine de réflexion. Mais il est resté muet. Comme toujours.

Alors je suis restée froide. Glaciale. Sans pitié. Et j'ai laissé tomber ces mots. Je suis partie, puisqu'il est incapable de me retenir. Et je frissonne tous les jours. De son incapacité. De mon absence. J'ai arraché cette partie de moi même. Violemment, j'ai pris cette lame, et j'ai tranché ma peau, j'ai cassé mes os, j'ai cherché dans ce qu'il me restait de corps ce coeur. Je l'ai saisi entre mes mains tremblantes et pleines de sang. Et je l'ai balancé. De toute mes forces. Loin. Très loin. Là ou il est le seul à pouvoir le retrouver. Et j'ai laissé cette ouverture béante dans ma poitrine. Pour que le vent de la solitude refroidisse mes entrailles chaque jour. Pour qu'il me rappelle à quel point je n'avais aucune importance. Pour que je comprenne que mon absence ne vaut rien, tout comme ma présence, ma tendresse, mon corps entre ses bras, mon coeur qui l'écoute chaque jour, quand il dit le pire comme le meilleur.

Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas abandonné.
Mais je crois que cette fois, c'est moi même, et ce qui faisait que j'étais moi que j'ai abandonné.
Je me suis laissée sur un bord de route, à pourrir dans un fossé d'eau en putréfaction.
Comment se relever après s'être trahie soit même...

Nebuleuse

 

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