nebuleuse

Des règles, une vie.

Dimanche 2 janvier 2011 à 1:10



Quand on vous abandonne sur un quai vous pensez à plein de choses.
J'ai d'abord pensé que c'était fini. J'avais raison.
Et puis vous montez dans le tram,
Et regardant dans le vide,
Vous vous demandez comment on va faire pour continuer.
Vous rentrez, vous pleurez, vous criez.
Et puis vous dormez aussi.
Vous faites des cauchemars.
Vous vous réveillez en pleurs.
Et seul. Dans le noir.
Terrifiant.
Et puis le manque mental.
Sentimental.
Puis le manque physique.
Bestial.
La solitude et la tristesse.
Qui se mêlent à l'envie de baiser.
Oui aujourd'hui, vous avez peur des mots.
Mais un jour vous le direz.
Oui je l'aime, j'ai envie de lui faire l'amour.
Et de le baiser aussi.

C'est en ca que je me dis que je t'aime.
J'ai envie du plaisir, de m'envoyer en l'air.
De penser à la jouissance violente qui parcourt mon corps.
A ces ébats entre deux corps passionnés.
Je sais que je t'aime,
Quand cet envie universelle ne se porte que sur toi.
Que toi seul peux m'envoyer au septième ciel.
Que tu es le seul à avoir trouvé la douceur.
Celle qui fait que moi je n'ai pas mal.
Que quand tu es près de moi je peux m'offrir à toi
Quatre fois dans la même journée.
Quand je vois tes mots sur la toile.
Quand je suis seule dans mon lit.
Quand il est plus facile de me dire que tu es la pour dormir.
Que de ne pas penser que tu es parti...

Les traits fin de ton visage.
Les cheveux semés dans mon appartement.
Le Earl Grey le matin.
Le film du soir avant de m'étreindre dans tes bras.
Les courbes sèches mais harmonieuses de ton corps.
Les papouilles qui durent toute la nuit.
La maturité paradoxale dont tu fais preuve.
Les heures à parler de cuisine.
Le coin de ton canapé.
La lumière de ta chambre.
L'odeur de tes draps.
Tes doigts meurtris par la guitare,
Et pourtant si doux quand il le faut.
Nos après midi de manifestations.
Ton aide pendant les crises.
La manière dont tu grattes les cordes.
Ta tête penchée quand tu joues.
Les jeux de stratégies "entre mecs"
Le moment ou tu vas te coucher,
Ton regard interrogateur.
Tes message en pleine soirée,
alors que tu es en face de moi,
"On dort ensemble ce soir?"
Le goût du secret.
Notre cocon.

Ta distance, ton silence,
Ta haine, ta tristesse,
Ta colère, ta détresse,
Ton mépris, ton renfermement.

On était parfait non?

J'ai rédigé des messages.
Parce que je n'arrivais pas a avancer sans toi.
Jamais envoyés. Parfois fous.
Parfois débiles. Toujours inutiles.

Il y a eu le simple "Tu me fais la tête"
Le brulant  "J'ai envie de baiser tu viens?"
Le débile "Tu veux pas qu'on en reparle?"
L'artificiel "Je ne supporte plus que
Notre amitié empâtisse de cette situation.
Ca te dirais un café pour qu'on parle de ce qui s'est passé."
Le pitoyable "Tu te rends compte que je souffre parce que je t'aime."
Le faux "Ca fait un mois et demi maintenant,
On pourrait reprendre nos fêtes comme quand on était amis..."
L'effroyable "Je te déteste tu sais?"
Et puis le "Quand est ce qu'on se prend une murge?"
C'est toujours le dernier qui parait le mieux.

Jamais envoyés.
Jamais reçus.
Jamais entendus.
Jamais écoutés.
Mais surtout.
Surtout.
Jamais attendus...

Je te hais, je t'aime, je t'attends, mais pas trop,
J'ai envie de toi, mais j'ai passé la nuit dernière dans les bras d'un autre.
Je t'écoute, mais tu ne parles pas. Je suis la, mais on a pas rendez vous.

Ami, Amant, Amoureux.
Adieu, je t'ai perdu...

On était beau.
Toi, moi, mon lit, ta chambre, la solitude et le secret.
Alors oui, on était parfait.


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Oh, why'd ya have to be so cute?
It's impossible to ignore you,
Must you make me laugh so much?
It's bad enough we get along so well..
Say goodnight and go.


 
Nebuleuse,
Qui doit reprendre les règles,
Histoire de restructurer sa vie...
Pour vous servir....



 

Vendredi 19 novembre 2010 à 16:49



Mais quelle déchirure nous porte encore... Ces décisions tellement rationnelles, que l'on sait nécessaire, qui parfois n'ont plus aucun sens. Sacrifices déchirant pour un avenir plus sur. Mais que nous arrive t il? Les sentiments sont ils si forts? Mes sentiments qui se mélangent et s'entremêlent. Mon talon d'Achille, ma balafre qui ne cicatrise jamais... Un salaud, néanmoins toujours présent. Lorsqu'ils abandonne, aux, lâches et terribles, le plus traître d'entre eux est là. Juste avant la chute lourde et lente de votre corps fatigué. Il se dresse devant vous. Il tend les bras, amorti ce poids mort que vous êtes devenu. Malgré les trahisons mutuelles, il s'allonge près de vous, silencieux, presque invisible. Il referme ses bras sur votre âme déchue, et la protège de ce monde si dur, si impitoyable. Il habille la solitude d'un doux drap de velours. Il se dresse face à la tempête, tel un protecteur invisible qui disparait la tempête tombée... 'Un ménage brisé par un amour de jeunesse'. Les journaux ont tellement raison. Quand serai je libre. Quand pourrai je enfin accepter et affronter la liberté.

 

Mardi 31 août 2010 à 18:40


Mon Cher Amour,

Mon coeur bat à tout rompre lorsque je t'écris cette lettre. Oh mon Tendre Amant, que tes caresses manquent à mon corps meurtri par ton absence. Que le vide que tu as laissé en moi et autour de moi est immense. Regarde cette foule qui m'entoure, la solitude est pourtant toujours présente, à défaut de toi. Que ton départ fut difficile mon Coeur. Mais c'est le temps qui l'a suivie qui me tue lentement. Le froid se saisi de mon corps sans le tien pour le réchauffer. Je suis trop faible pour lutter contre les ténèbres qui m'oppressent sans toi... Le soleil ne réchauffe plus ma peau. L'eau qui coule brûlante sur moi le matin ne peut laver les larmes encore humide de la pénombre. Regarde la lune qui t'adresse mes mots d'amour en secret. Lève les yeux, et regarde la, toi aussi, elle qui nous uni dans tant de distance. Sens tu la brise fraîche sur tes joues? Ce sont les doux souffles que j'envoie tendrement dans ton cou. Ces gouttes de pluie légères qui s'écrasent en douceur sur ta peau, souviens toi que ce sont les milles baisers que j'ai déposer sur tout ton corps dans ces nuits ou la solitude n'était pas là. Souviens toi mon Ange, et jamais tu n'oublieras comme je t'aime.

Reviens vite mon Amour.
Reviens vite mon Doux Rêve.
Mon corps ne tremble que de tes caresses trop lointaines.
Mon coeur ne bat que de ton retour qu'il veut proche.
Ma vie ne reste que pour ces doux souvenirs avec toi.
Mon Amour, mon Coeur, mon Ange, mon Toi, je t'aime.


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Nebuleuse,
A n'importe quel inconnu qui a besoin de ces mots,
Pour vous servir


 

 

Mardi 31 août 2010 à 17:31

Je serais bientôt de retour. Quand j'aurai retrouvé une connexion internet descente, mon appareil photo pour illustrer tout ca, et une vie a peut près normale. J'ai un peu écris cet été, alors que je me faisais chier, ou que j'étais trop seule. Mais quelques images s'imposent. Même si plus personne ne lit, je vous le dis, je reviendrais. Héhé!!

Samedi 31 juillet 2010 à 19:46



J'avais plusieurs articles à poster. Mais malheureusement pas de photo a peu près potable à mettre en illustration. il faut dire que seule ici, j'écris, le soir, dans cette solitude pesante et ce manque des autres. Tant pis. Peut être ne les posterai-je jamais. Qu'en savons nous. Et puis trop de choses résonnent, dans cette tête surement un peu trop creuse... la complexité de la vie sous ce ciel un peu trop nuageux à mon goût est un peu trop lourd a porter. Mes épaules ont du mal a supporter ces questions sans réponse qui pèse chaque jour sur mon moral. Vivement que je me casse d'ici, que je retourne dans ma ville bien aimée. Que je me retrouve un ou deux amants, parce qu'ici, rien de plus compliqué. Et puis que je retrouve mes amis, mes délires différents d'ici, ces soirées films d'horreur ou discussions. Ces instants ou portée par la musique, ou la tendresse, ou le partage, ou tant de choses encore, je ne pense plus a ces trucs compliqués, à ces machins incompréhensible, à ces bidules insondables. L'enfance était si douce, à l'époque ou les relations humaines étaient d'une simplicité rare et tendre. Mon coeur fait aujourd'hui des bons lorsque je pense à certaines personnes, et mes rêves inavouables me réveillent en sueur et tremblante de peur parfois. Réveillons nous. Je suis libre de mon corps, et je crois de ma tête aussi. Ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps, et ce que mon inconscient réfute à chaque nuit... Aimez moi. Parce que je vous aime comme ma vie.
 
Nebuleuse,
La tête dans le nuage orageux qui le surplombe,
Pour vous servir...

 

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