nebuleuse

Des règles, une vie.

Mardi 14 septembre 2010 à 0:45



Je me laisse aller à cet espoir jeune et fragile. Je vais pouvoir faire le ménage que ma vie mérite grâce à ta présence, aussi frêle et incertaine soit elle. Le passé, lointain comme il est, n'a pas à peser sur mes épaules qui ont déjà supporté bien des souffrances. Ce n'est pas tant cet espoir d'être avec toi que je suis, mais plutôt ce nouveau que tu m'apportes. Car dans tes yeux, malgré la douleur, je vois demain qui s'ouvre à toi. En m'offrant tes bras à défaut de ton coeur, tu m'as tout de même permis d'y voir un avenir pour moi, surement sans toi. Mais peut importe. La douceur de tes doigts peut ramener à la vie. Le tendresse de tes lèvres ôte toute solitude. La chaleur de ta peau peut nous faire survivre à l'hiver.
Regarde nous, nous enlacer dans le silence de ta chambre sombre. Regarde comme nous ne sommes que des amis aux yeux du monde. Regarde comme ils sont tous aveugles de ne pas avoir percé ton secret. Je serai là lorsque ton coeur réclamera tendresse. Discrète, silencieuse, et invisible. Un accord muet est tout de même un accord. C'est au boudoir que nous seront nous même, et je frôlerai les murs autant qu'il le faudra. Pour vivre heureux vivons caché. Esperons que cela suffira...

Nebuleuse,
Cachée dans son petit nuage,
Pour vous servir...

 

Mardi 14 septembre 2010 à 0:42



Ca fait deux mois que je ne t'ai pas vu. La dernière fois, je t'ai embrassé de toute ma tendresse pour te dire au revoir... Et maintenant je suis assise dans le noir, le bas du ventre totalement serré et l'estomac remonté à la gorge. J'essaie de calmer ce truc bisarre qui me saisi. Les larmes au bord des yeux. Je n'arrive même pas a savoir si c'est une angoisse ou une terrible envie de te voir. Je n'arrive plus a faire la différence entre mes désirs et ce qui me fait mal. Je vais te revoir, après tout ce temps, après qu'on se soit fait comprendre qu'on était pas un couple, et que c'était mieux de ne pas lui en parler, de laisser ce bon moment sous silence, même si c'était bien. Je veux te voir, je le sais. Voir les autres peut attendre. Mais toi non. Le fait de te voir, de penser au fait que je vais te revoir, me fait plus d'effet que de prendre les billets de train pour aller voir l'homme que j'aime depuis si longtemps. Je n'arrive plus a me comprendre. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Et je m'isole dans cette pièce, en essayant de comprendre ma tête, et surtout les roulements qui y tournent a toute vitesse. Je sais qu'il n'y aura plus rien entre nous. Je l'ai bien compris ne t'inquiète pas. Je ne doutais pas du fait que je n'étais pas amoureuse de toi. Jusqu'à cet instant précis ou j'ai recu ton message. Alors oui, j'arrive. Mais laisse moi juste le temps de me reprendre. A tout de suite...

Nebuleuse,
En plein doute,
Pour vous servir.



Mardi 14 septembre 2010 à 0:39



Lundi 9 août.

Effacement de la mémoire. Eternal sunshine. Imaginez. Vous prenez un rendez vous. Et on vous guide pas à pas. Imaginez chaque objets qui évoque son souvenir. Mettre chacun de ces trucs dans un boîte en carton. Lorsque vous vous réveillé le matin, plus rien n'a de signification. Vous êtes enfin libre de tous ces souvenirs. Pendant une promenade dans la rue, vous ne vous rappelez pas de ce café ou vous avez bu votre premier verre, de ce restaurant au premier tête à tête. Le sunday au caramel, l'odeur de ce parfum, les pizzas au fromage de chèvre, les pâtes al dente, les films que vous regardez, le chemin que vous empruntez si souvent, la position dans laquelle vous dormez, ce que vous mangez le matin, les chansons que vous écoutez. Tout cela n'a plus aucune signification. Liberté. Enfin... Après la souffrance, le ciel bleu et vierge de la vie. Liberté??

Nebuleuse,
Vous offrant ces textes avec du retard,
Pour vous servir



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